BloGoCiNé

Quelle plus belle facon de revenir sur son blog qu'avec le nouveau Wong Kar Wai? Aucune... Car c'est encore un chef d'oeuvre signé par le maître des films romantiques et poétiques (car de la romance au ciné on en trouve des tonnes, mais la poésie s'oublie...). J'aime ce genre de films où l'on peut s'abandonner et oublier un peu son quotidien. Il m'a quand même fallu du temps pour me décider à le voir. Oui, j'avais peur d'être décue. Car être déçu par Wong Kar Wai, ca ferait mal. Ca ferait mal après avoir vu tant de fois Nos années sauvages, après avoir mémorisé les répliques de Chunking Express et tant de fois pleuré devant In the Mood for Love... Sans oublier Happy Together, 2046, etc, etc. Ce doit bien être le seul réalisateur dont je peux dire que tous ses films sont des chef d'oeuvres. Et le seul réalisateur qui ne m'ait encore jamais déçue!

Ce qui était surtout plaisant dans My Blueberry Nights, c'est le retour de Wong Kar Wai à ses débuts. Car on ne peut que le féliciter d'avoir repris les techniques qu'il utilisait au début des années 1990. Contrairement à In the Mood For Love et surtout 2046, ce film est un peu plus "brut", plus "sale" et tellement plus personnel!

Une autre de mes craintes était les acteurs et le lieu de l'action. Et oui, plus de Maggie Cheung ou de Tonny Leung. Car, je ne citerai personne, on en connait des réalisateurs qui perdent de leurs "couleurs" une fois qu'ils sont sur le sol américain (et je ne parle pas que des réalisateurs asiatiques!). Le talent de Wong Kar Wai peut donc se matérialiser sur tous les continents. C'est une direction d'acteurs fabuleux qu'on voit dans My Blueberry Nights. Norah Jones est fabuleuse! L'histoire est fabuleuse et le film... courrez le voir!

Et pour ceux qui n'ont pas encore vu les films Nos années Sauvages, Les Anges Déchus, Happy Together et Chunking Express, sachez qu'un coffret ,La Révolution de WKW, les réunit tous!

Bon film...

Quelle joie! Quel bonheur! Le week-end arrive! Mais bon, week-end n'est plus week-END, avec l'approche des exams. Alors pourquoi tout ce remue ménage?...Bon, vous avez lu le titre de l'article (les surprises et suspens, ce n’est pas mon fort...) la sélection du festival de Cannes est enfin dévoilée!
Et cette année, elle est assez particulière. De nouvelles têtes sont en compétition (13 sur 22, plus de la moitié!) dont trois Français et deux Russes (non, non, ce n’est pas une blague ^^) qui en font pour moi, une saison cannoise pleine d'espoir!

Et cerise sur le gâteau, on a droit aux meilleurs habitués, comme Tarantino, Kusturica, Wong Kar-Wai, Gus Van Sant et tant d'autres!

Je vais m'arrêter là pour le moment sur le festival de Cannes 2007 afin de digérer toutes ces bonnes surprises et revenir dans un prochain article sur la plupart des films et l'analyse du pourquoi et du comment de cette belle et prometteuse sélection.

Je vous laisse savourer cette liste:

4 MOIS, 3 SEMAINES ET 2 JOURS de Cristian Mungiu
ALEXANDRA de Alexander Sokourov
GRINDHOUSE : BOULEVARD DE LA TERREUR (2006) de Quentin Tarantino
BREATH de Kim Ki Duk
DE L'AUTRE CÔTÉ  de Fatih Akin
IMPORT EXPORT de Ulrich Seidl
LA FORÊT DE MOGARI de Naomi Kawase
LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON de Julian Schnabel
LES CHANSONS D'AMOUR de Christophe Honoré
LUMIÈRE SILENCIEUSE de Carlos Reygadas
MY BLUEBERRY NIGHTS de Wong Kar-Wai
NO COUNTRY FOR OLD MEN de Joel et Ethan Coen
PARANOID PARK de Gus Van Sant
PERSÉPOLIS de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud
PROMISE ME THIS de Emir Kusturica
SECRET SUNSHINE de Lee Chang-Dong
TEHILIM de Raphaël Nadjari
THE BANISHMENT de Andrey Zvyagintsev
THE MAN FROM LONDON de Béla Tarr
UNE VIEILLE MAÎTRESSE de Catherine Breillat
WE OWN THE NIGHT de James Gray
ZODIAC de David Fincher

Sans oublier le jury de la sélection officielle:

Stephen Frears (Président) 
Maggie Cheung   
Toni Collette   
Maria De Medeiros   
Sarah Polley   
Marco Bellocchio   
Orhan Pamuk
Michel Piccoli   
Abderrahmane Sissako   

On m'en a tellement dit du bien de ce film que je m'attendais au pire! Oui, c'est toujours quand on m'annonce un chef d'oeuvre, que je me retrouve à bailler devant la daube du siècle! Mais tel n'est pas le cas ici. Ce Je vous trouve très beau est un film pas prétentieux, simple, tout en étant original d'un certain côté. C'est surtout l'histoire d'amour qui m'a plue. D'autres vous diront que ce film est drôle, que les répliques "tuent". Mais c'est le côté romantique que je mettrai en avant.

Je ne crois pas me souvenir d'un film qui ait aussi bien traité l'amour entre deux personnes que plusieurs décénies séparent. Ce n'est pas qu'ici ce soit le sujet principal, mais je trouve cela intéressant qu'on ne tourne pas ca vers le "choc", qu'on "vende" le film avec cet argument. Ici, bien évidament, on parle de l'immigration des jeunes femmes souhaitant se marier dans un pays leur prometant le bonheur (mauvais résumé? lol). Mais on l'oublie vite pour se consacrer entièrement aux deux héros.

Intrerpretés pas des acteurs sur mesure et accompagnés de seconds rôles très divers, mais tous bons, ce film plaît à qui sait le regarder. Ce n'est pas le cas des critiques qui trouvent que c'est "un téléfilm sur grand écran" (Inrockuptibles). Vraiment? Jugez-en par vous même...

Un film de Isabelle Mergault, avec Michel Blanc, Medeea Marinescu.
Sorti le 11 janvier 2006.
Note:

Quel beau moment de cinéma! Je me souviens avoir été quelque peu décue par la bande annonce, mais rassurez vous, elle n'est pas représentative de ce merveilleux film qui vous mettra de bonne humeur, c'est garanti. Encore une heure après la fin de la séance, j'en rigolais! Little Miss Sunshine regorge de moments à la fois tendres et hilarants. Les membres de cette famille américaine sont tous loufoques et si attachants. C'est une sorte de road movie où le Hoovers s'embarquent en combi (détail très important!) pour emmener Olive, la toute jeune membre de la famille au concours de Little Miss Sunshine. Autant dire qu'avec un papi cocaïnomane, un père obsèdé par le succès et craignant les loosers, un oncle suicidaire et un fils ayant fait voeu de silence, on ne manquera pas de moments vraiment cultes qui resteront gravés dans nos mémoires. N'hésitez pas à aller le voir, vous ne serrez pas décus!

Un film de Jonhatan Dayton et Valerie Faris, avec Greg Kinnear, Toni Colette, Steve Carell.
Sorti le 6 septembre 2006.
Ma note:

Ce film doit être le pire que j'ai vu cette année au cinéma (voire même parmis les film vus en DVD). C'est gore, ca n'a pas de sens, c'est moche. Heureusement que ce n'est pas long! Je n'ai rien de plus à ajouter ici, car rien qu'en y repensant j'ai l'estomac bien retourné!

Note:

Cette rentrée 2006 s’annonce comme une période de grand cinéma…francais ! Je ne vais pas m’attarder sur l’énumération et la qualité des films qui vont sortir dans les prochaines semaines, mais il est certain que le cinéma national est en tête. On peut s’en rendre compte rien qu’avec ce merveilleux Je vais bien, ne t’en fais pas. 

Jamais je n’ai vu les émotions aussi bien portées à l’écran. Car il faut le dire, ici il n’y a pas concretement d’histoire mais plutôt une observation réalisée à la suite de la disparition d’un proche sur la réaction de differents personnages. Lesquels sont incarnés par de sublimes acteurs d’un grand naturel dans leur jeu et une justesse irreprochable. Il faut de plus ajouter une mention speciale à la BO qui contient surtout une chansons qui va traverser le film : U-Turn de Aaron. Elle donne un ton assez melancolique et innoubliable à ce film. Voyez la bande-annonce pour vous en convaincre et le film…

Un film de Philippe Lioret, avec Mélanie Laurent.
Sorti le 6 semptembre 2006.

Ma note:

Le Dirty Dancing "original" est devenu pour moi un film culte. Pour sa musique, pour ses acteurs, pour son histoire et...parce que c'est l'un des seuls films que j'avais étant petite! Alors quand j'ai vu que Dirty Dancing 2 se préparait, c'était plutôt un scandale. Pourquoi vouloir faire une suite ou changer quoi que ce soit à l'original qui est parfait?

Ce n'est que par ces fortes chaleurs que je me suis décidée à regarder un film sur Cuba, l'été, la plage, la danse...histoire de me retrouver un petit peu en vacances, malgré le travail. Donc me voilà à regarder le film que je me suis jurée de ne jamais voir!

Pourquoi avoir appelé ce film Dirty Dancing 2 qui n'a rien à voir avec le 1er?! Autant garder "Havana Nights" et c'est tout! Sûrement pour des raisons marketing. Enfin, peu importe le titre, le film est à voir pour lui même.
J'ai vraiment été surprise à quel point le film est bien fait. Le rythme y est parfait, et tout est dit en 1h20. Les acteurs sont brillants et donnent une forte et belle personnalité à leurs personnages. Il faut dire que sans tous ces acteurs, des premiers aux seconds rôles, le film n'aurait été qu'un ramassis de bons sentiments made in america.
Alors que là, on se retrouve avec un bon et délicieux mélange de romantisme, de patriotisme, d'humour, de danse, de musique et surtout, Cuba a son rôle à jouer!

Contrairement au premier (oui, bon, la comparaison est inévitable) on retrouve à peu près la même structure. La jeune fille arrive avec ses parents en vacances et commence à narrer son histoire avec "On était en...". Bien évidament, elle fait la connaissance d'un danseur plus pauvre qu'elle, etc. Mais là, une certaine originalité vient du fait qu'elle n'est pas aussi coincée que Baby du premier opus, ils dansent pour gagner des sous (et non sauver leur job), les parents sont plus ouverts d'esprit, etc. En bref, l'histoire est bien plus crédible et moins basée sur le sentimentalisme. Il y a quelque chose de plus ici.

Les scenes de danse sont incroyables. SI vous ne devez voir qu'une scene, voyez celle où Javier et Katey dancent devant le retroprojecteur. La musique et leurs mouvement se confondent en un et donnent un spectacle érotico-romantique comme on en fait plus au cinéma de peur de faire "cliché".

Pour vous rafraîchir, Dirty Dancing 2, Havana Nights, est là!

Quelques vidéos:
Represent, Cuba
I'll be the girl
Bande-Annonce

Ce matin, réveil difficile, très difficile. Mes peu d'heures de sommeil et la chaleur de ces derniers temps n'aident pas à se lever du bon pied. Et quand au dernier moment on annonce "plus vite on va être en retard au ciné", ça n'améliore pas l'humeur. J'arrive au ciné, me décide à voir un film perso, celui pour lequel il y a eu le moins de places vendues. Tiens, Nos jours heureux. Je me rappelais vaguement que ça parlait de colo. Un film qui parle de vacances, et une salle avec la clim pourraient peut-être améliorer mon humeur.
Raté! Salle sans clim. Tant pis. On est que 4 personnes (moi, un couple de retraités et une autre personne assise dans le fin fond de la salle) donc on ne devrait pas s'étouffer les uns les autres. Mon humeur n'a pas changé.

Les lumières s'éteignent, il fait chaud et le générique du film est lancé. Ouais, pas top... Tout en orange. Mais là, il s'est passé quelque chose. Comme une machine à remonter le temps. Dès le plan de tous les monos, je me retrouve moi même 10 ans en arrière à faire ma valise pour partir pour le première fois sans mes parents pour 2 semaines de pur bonheur, en colo! Et durant 1h40 de film, je me suis retrouvée vraiment en vacances!

Ce film est une pure merveille! Les scénaristes on bien pris la peine de s'occuper de chaque personnages, à leur donner une bonne personnalité, un bon rôle et des interprètes parfaits! On ne nous laisse pas un seul moment de répis entre rires et bons souvenirs! Rien n'a été omis, tout y est parfait! Rare dans les comédies françaises actuelles, Nos jours heureux est bien parti pour intégrer le rang des comédies françaises cultes dans la lignée des Bronzés!
En gros, les monos (Joseph, le directeur paumé, Joseph, le barraqué comique, etc.) et les gamins m'ont tellement fait rire, que j'ai retrouvé la banane pour la journée! La colo, c'est vraiment Nos jours heureux!

Film français, comédie, durée: 1h43. Réalisé par Éric Toledano et Olivier Nakache, avec Jean-Paul Rouve, Marilou Berry, Omar Sy, etc.

Bully, tiré de faits réels, raconte l’histoire d’un groupe de jeunes tuent Bobby, l’un des leurs car « Bobby est méchant. Bobby est un violeur. Bobby traite Marty comme un chien. Bobby doit mourir. »

Le film n’aurait pas pu commencer plus brusquement. On n’introduit pas les personnages, c’est à nous de nous adapter à l’histoire. La jeunesse c’est ça. C’est aux autres de la comprendre.

On suit durant une heure les séances de défonce et de baise de quelques jeunes américains dans leur banlieue. Larry Clark aime montrer des personnages de la vie de tous les jours qui finissement par mal tourner. Ici ces jeunes finissent par commettre un meurtre. Ils tuent l’un des leurs. La scène la plus mémorable est certainement celle de la fin, lorsqu’ils se retrouvent tous au tribunal, à se disputer comme ils auraient pu le faire dans leur cuisine. Choc, c’est le mot pour définir ce film.

Les acteurs, pour la plupart amateurs, semblent jouer eux-mêmes à l’écran. On se croirait devant un documentaire. C’est cela qui rend ce film authentique.

Film américain, drame, durée: 1H50, sortie en France en 2001. Réalisé par Larry Clark, avec Brad Renfro, Nick Stahl, Michael Pitt, etc.

En voyant les premières images du prochain film avec Zach Braff il y avait de quoi être décu (pour ma part c'était le cas). Les photos annonçaient une énième historie d'amour banale. Mais la dériniere bande annonce parue en ligne promet plutôt une sorte de Garden State plus mature. A vérifier le 1er novembre!